AP Observatory

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Lemay Obs 01

1- Vue de l'observatoire dans un boisé pittoresque. Le toit de l'observatore, consistant en deux panneaux de venir 4' x 8', a été glissé sur le toit de la roulotte qui servait de quartier chauffé.

Lemay Obs 02

2- Plan plus rapproché montrant mon bon vieux Dynamax avec la Schmidt en "piggy-back". Le tube amovible du dé-embueur est en position de rangement le long du mur de la pièce chaffée.

Lemay Obs 03

3- Gros plan montrant le dé-embueur en position d'opération.

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4- L'auteur comparant des photos avec un atlas.

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5- Classement après une séance d'impression de photos.

Lemay Obs 06

6- Négatifs sur spirales et d'autres dans des feuilles protectrices transparentes.

Pages


Observatoire Damien Lemay, période 1976 - 1985.

De 1976 à 1985 j'ai opéré mon premier observatoire permanent (enfin!), où j'ai fait les expositions pour un atlas photographique du ciel avec ma Schmidt de 14 cm (5.5 po). En 1989 j'ai installé un nouvel observatoire plus moderne à un autre site, néanmoins je garde un souvenir nostalgique du bon vieux temps.

Ci-après, je fournis une brève description des photos incluses de mon ancienne installation ou qui sont en relation avec mon projet d'atlas, puis je reproduit un texte qui avait été publié dans "Le Bulletin du Centre de Québec de la SRAC" en 1977 ou 1978; ceci va nous remettre dans l'esprit du temps.

UN OBSERVATOIRE SEMI-PERMANENT (texte datant de 1977 ou 1978)

Après plusieurs années de travaux astronomiques, j'en suis venu à désirer des facilités d'observation, spécialement pour l'hiver. SKY & TELESCOPE m'a fournit plusieurs bonnes idées qui m'ont aidé à arriver à mon propre design décrit ci-après.

Depuis que j'ai débuté la photographie astronomique en 1972, j'ai constaté avec amertune l'augmentation de la pollution lumineuse, même à la campagne où laplupart des fermiers ont maintenant leur propre lampe au mercure (sentinelle). En plus de la croissance rapide de Rimouski, plusieurs personnes s'installent de préférence dans la campagne environnante pour plus de tranquilité, ce qui vient augmenterencore le nombre de ces damnées lampes au mercure.

Durant les dernières années, j'ai utilisé plus ou moins fréquemment divers sites à quelques 4 - 8 milles de chez-moi, les délaissant à mesure qu'apparût la pollution lumineuse. Ce fait m'a confirmé qu'il ne serait pas sage d'investir dans un observatoire permanent à moins que j'achète une grande surface de terrain, ce que je ne peux me permettre. Finalement, au printemps 1976, j'en suis arrivé à la conclusion qu'une roulotte serait une solution adéquate. Installée sur un terrain loué, elle peut être déplacée lorsque nécessaire au cours des années.

J'ai vite eu la chance de mettre mon idée en application lorsque je lus une annonce pour une roulotte de fabrication domestique (home-made) dans un journal local. Je me rendit asssitôt que possible à l'adresse indiquée, mais elle était déjà vendue. Peu de temps après une autre annonce semblable parût et cette fois-ci je pus l'acheter. Elle était loin de la qualité de la première, mais je décidai que le bas prix permettrait quelques autres dépenses pour améliorer son apparence et son utilité. Remorquée dans ma cours, j'ai pu y travailler à ma guise pendant l'été.

D'une longueur de seulement 12 pieds, il était impensable de la séparer en deux parties, une pour l'observatoire et l'autre comme quartier de repos chauffé. (Dans le cas ou ce premier plan aurait pu être appliqué, j'avais prévu un trou dans le plancher pour passer la base métallique pour supporter le télescope, laquelle aurait reposée sur un bloc de ciment coulé sur place). Utilisant de mon mieux mes talents de bricoleur, je crois avoir réussi à en faire un quartier de repos agréable, la disposition étant inspirée en bonne partie à partir de ce que l'on voit dans les roulottes de camping. L'observatoire lui-même devait donc être une annexe à la roulotte.

En octobre 1976, la roulotte était remorquée sur un site à l'extérieur de la ville, où un petit groupe de conifères atténuerait les bourrasques de vent soufflant de l'ouest. L'addition d'une fournaise à l'huile devait compléter mes efforts avant l'hiver.

J'espérais construire l'observatoire proprement dit immédiatement, mais plusieurs imprévus retardèrent cette partie de mon projet jusqu'à ce que l'hiver soit bien en place.

Etant en congé entre Noel et le Jour de l'An, j'ai pré-fabriqué l'observatoire dans mon sous-sol. Il consiste en panneaux de venir de 5/16" d'épaisseur renforcis avec des 2" X 2".Une fois peints, ces panneaux étaient transportés au site sur le toit de mon auto, des coussins protégeant la peinture de celle-ci. Les panneaux étaient alors boulonnés ensemble à la manière des garages temporaires que l'on voit l'hiver dans plusieurs entrées de maison..

Toutefois, avant effectivement d'assembler l'observatoire, il me restait une dure besogne imprévue. En effet, après avoir pelleter les 4 - 5 pieds de neige à côté de la roulotte, je me suis rappelé que le sol était en pente et qu'il me faudrait déplacer un peu de terre. Creuser dans le sol gelé allait être la plus dure étape de mon projet.

Le toit consiste en deux panneaux de 4 X 8 pieds pouvant êtres glissés sur le toit de la roulotte. Lorsque fermé, un 2" X 4" s'appuyant sur le milieu des murs est et ouest fournit de la rigidité additionnelle pour parer aux accumulations de neige, alors que des crochets intérieurs le retiennent en place.Le haut des murs est aussi renforci avec un 2" X 4" (voir figure 1) alors que leur base repose sur des poutres de cèdre de 3" X 6".


C'est un croquis montrant l'apparence générale de l'observatoire.

En hiver, le pouvoir pour le "driver" du télescope et l'éclairage est fournit par un accumulateur 12V, lequel est ramené à la maison pour être rechargé après environ 10 soirées d'observation. Les lampes d'éclairage sont de seulement quelques watts, ce qui est suffisant pour lire les cartes et prendre des notes sans perdreson acuité visuelle. En été, étant possible de me rendre jusqu'à l'observatoire en auto, je m'alimente à partir de la prise de l'allume cigatette de celle-ci. Aussi, en hiver, je dois transporter mon télescope en traîneau sur une distance d'environ 500 pieds, mais cela n'est pas un problème. Je ne trouverais pas prudent de laisser mon instrument sur place en permanence, la possibilité de vol ou de vandalisme est trop inquiétante.

Le télescope repose sur une base (en pièces d'acier soudées) de 50" de hauteur, elle même étant boulonnée à un bloc de béton coulé dans un trou dans le sol. Le plancher de l'observatoire, à environ 20" du sol, est isolé de la base du télescope pour éviter les vibrations du plancher.

J'ai beaucoup apprécié le confort de cette facilité au cours de la dernière hiver. Habitué à travailler à l'extérieur, exposé au vent et au froid, il est réconfortant d'être à l'abri du vent avec une pièce chauffée à proximité.

Damien Lemay
Rimouski

Author: 
damien.lemay@globetrotter.net
Last modified: 
Wednesday, May 8, 2019 - 8:58pm